C’est en présence de Gérard Larcher, président du Sénat que le point presse organisé par la délégation aux collectivités territoriales a été organisé. A l’ordre du jour, la présentation du rapport « Favoriser l’exercice des mandats locaux ». Fruit d’un travail collectif de 13 sénateurs rapporteurs, ce rapport met en lumière 43 propositions qui convergent toutes vers le même objectif : renforcer le statut de d’élu local.
Parmi les propositions du sénateur Bernard Delcros , l’augmentation du plafond des indemnités des élus de petites communes de moins de 100 000 habitants mais aussi la revalorisation de la dotation de l’Etat « élu local » afin que cette augmentation soit neutre pour ces petites communes. Pour le sénateur « Il faut tenir compte des réalités du terrain. Avec toujours plus de réunions, toujours plus de déplacements, toujours plus de normes et de réglementations à connaître et à appliquer avec des services municipaux restreints, les indemnités actuelles ne couvrent pas les charges qui incombent à ces élus locaux ». Dans une période marquée par une profonde crise de vocation, la revalorisation de cette fonction est plus que nécessaire. La République a besoin des élus de proximité ! »
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Invité aux 3èmes Rencontres d’automne organisées par l’Association Nationale Nouvelles Ruralités, le sénateur Bernard Delcros est intervenu aux côtés d’élus locaux, de géographes, d’économistes, de démographes, de chercheurs, de représentants de l’Etat sur le défi démographique des territoires ruraux. Pour le sénateur, « Le sujet central sur lequel nous devons travailler aujourd’hui est le regard porté à la ruralité, encore trop souvent considérée comme un problème, voire un handicap. Nous devons changer ce regard, changer de méthode, changer de politique, considérer la ruralité comme un véritable atout pour répondre aux enjeux écologiques et de la qualité de l’alimentation, aux problèmes de concentration urbaine et de cohésion sociale, à la demande croissante d’une meilleure qualité de vie… On ne pourra réussir la transformation de notre pays en se contentant de combler les retards, sans considérer les zones rurales sur un pied d’égalité avec les zones urbaines. Par exemple, dans la mise en place des infrastructures numériques et d’accès à la téléphonie, les possibilités nouvelles, ouvertes par les progrès technologiques doivent avancer dans les mêmes conditions et au même rythme qu’en ville ! »
En direct sur le plateau de public Sénat, le sénateur Bernard Delcros répond aux questions de la journaliste Delphine Girard, suite à la diffusion du reportage réalisé à ses côtés dans le Cantal. Il en est convaincu, « la ruralité a de vrais atouts pour entreprendre et créer des emplois. Nous assistons à un mouvement qui s’inverse. Aujourd’hui, de plus en plus de jeunes diplômés, porteurs d’idées nouvelles reviennent dans leur territoire pour y créer leur entreprise. Ils accompagnent la transition de la ruralité vers de nouveaux modèles économiques. Et ça marche. Nous devons continuer à créer les conditions pour favoriser leur réussite ! ».
Membre de la mission d’information sur le développement de l’herboristerie et des plantes médicinales, le sénateur Bernard Delcros participe au point presse aux côtés des sénateurs Corinne Imbert, présidente et Joël Labbé, rapporteur pour présenter les conclusions de plusieurs mois de travail sur cette filière d’avenir en France. « Si nous voulons favoriser le développement de ce secteur d’activité qui répond à une demande clairement identifiée, nous devons lui donner un cadre légal pour d’une part préserver la santé des consommateurs Français mais aussi doper la production et la vente dans notre pays. Aujourd’hui, 80% des plantes médicinales sont importées de Chine ! », souligne le sénateur lors de son interview sur Public Sénat.
La commission des finances entend Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances et Gérald Darmanin, ministre de l’Action publique et des Comptes publics qui présentent les grandes ligne du projet de loi de finances pour l’année 2019. En ce tout début d’examen, le sénateur Bernard Delcros pose une série de questions sur le maintien des prévisions budgétaires, le pouvoir d’achat des ménages, les niches fiscales et les petites taxes. Il les interpelle également sur la hausse de la taxe sur les carburants. « Je ne conteste pas cette mesure, en faveur de la transition énergétique mais sa mise en oeuvre de manière uniforme sur l’ensemble du pays creusera des disparités entre les habitants des zones urbaines et ceux des zones rurales qui n’ont pas d’autres alternatives que la voiture pour se déplacer. »