Le sénateur Bernard Delcros s’est rendu à Aurillac le 27 mai pour visiter le Laboratoire Interprofessionnel de Production (LIP), entreprise qui développe des levains d’affinage pour la transformation fromagère et charcutière, utilisés aussi bien dans l’industrie que dans les productions fermières. La visite de ce laboratoire, réalisée dans le cadre d’un reportage de la chaîne « Public Sénat », était voulue par le sénateur qui s’attèle à mettre en avant les entreprises cantaliennes innovantes pour montrer la ruralité autrement. « Porté dès son origine par des fabricants de fromages d’Appellation d’Origine Contrôlée (AOC) du Cantal, ce laboratoire indépendant, s’inscrit dans une démarche de recherche-développement en coopération très étroite avec l’INRA, basé à Aurillac. Le LIP valorise les productions agricoles de qualité de notre département, en adaptant sa production aux besoins de chaque fabrication et en jouant un rôle de conseil technique auprès des transformateurs fermiers. Du sur-mesure qui lui permet de conserver un ancrage territorial fort tout en restant leader dans un secteur concurrentiel » a expliqué le sénateur, qui soutient cette filière fromagère représentant plus de de 1000 emplois dans le Cantal.
Le sénateur Bernard Delcros a participé le lundi 23 mai à l’inauguration de la résidence Peyre Arse à Ytrac, un projet immobilier exemplaire regroupant 17 logements adossés à la maison de retraite, au cœur de cette commune du bassin aurillacois. L’initiative comprend 6 logements adaptés aux personnes âgées ou à mobilité réduite, qui auront accès à une palette de services proposés par la maison de retraite (repas, animations et sorties), tandis que 11 logements bénéficieront à des familles, contribuant à développer une mixité d’habitat et de générations. La protection de l’environnement est également au centre du projet, et les logements sont dotés de panneaux solaires et d’équipements en faveur du compostage et de la réduction des déchets. « Ce projet innovant s’inscrit au cœur des besoins de notre département, et montre l’intérêt de mutualiser les compétences pour offrir des services adaptés aux besoins de tous. C’est le pari gagné de la commune d’Ytrac, qui se développe non pas dans l’ombre, mais en complémentarité et en synergie avec la ville d’Aurillac située à tout juste 8 km ».
Le sénateur Bernard Delcros a participé à l’inauguration d’un bâtiment de services communaux, qui s’est tenue le 20 mai à Ferrières-Saint-Mary. Cette commune rurale de la vallée de l’Alagnon a réaménagé son ancienne école pour l’adapter aux besoins des habitants, en dotant le bâtiment d’un secrétariat de mairie fonctionnel, d’une agence postale communale, d’une bibliothèque et d’un nouveau logement. « Cette réalisation souligne le travail dynamique des élus de la commune pour mettre en valeur les bâtiments communaux, en y regroupant plusieurs activités. Une telle démarche de mutualisation contribue à maintenir et renforcer l’offre de services, et constitue un facteur important pour développer l’attractivité de notre territoire. », explique Bernard Delcros. Le sénateur a aussi profité de cette occasion pour rappeler son attachement à l’échelon communal, qui « assure au premier plan ce travail de proximité indispensable aux habitants ».
Dans la continuité de son travail de terrain auprès des élus du Cantal, le sénateur Bernard Delcros a participé à une réunion de travail avec le maire et son équipe le vendredi 20 mai. La réunion a permis d’évoquer les projets en cours dans cette commune de la Margeride cantalienne, et son dynamisme sur des sujets importants pour l’avenir de la ruralité. Il a notamment été question des écoles rurales, de l’avenir de l’agriculture de montagne, ou de la nouvelle architecture territoriale. « Ces rencontres avec les élus sont une courroie de communication et de compréhension mutuelle à laquelle je suis très attaché. Ma participation à cette réunion m’a ainsi permis de prendre connaissance des dossiers qui préoccupent les élus de la commune, et en même temps d’expliquer mon travail au Sénat. Elle a aussi été l’occasion d’aborder des questions de fond au sujet des communes nouvelles. Nous bâtissons ainsi graduellement les synergies qui sont nécessaires à l’efficacité de notre action, et dont nous avons besoin pour défendre ensemble l’avenir de notre territoire » a expliqué le sénateur.
Le sénateur Bernard Delcros accompagné de plusieurs élus du pays de Murat s’est rendu au ministère de l’environnement, afin de signer le second volet de la convention Territoires à Energie Positive pour la Croissance Verte (TEPCV), en présence de Ségolène Royal, ministre de l’environnement. Après avoir bénéficié d’une enveloppe de 500 000 € pour réaliser une première phase de projets, le Pays de Murat vient d’obtenir une nouvelle enveloppe de 1,5 Millions d’euros pour compléter son programme d’actions autour de la transition énergétique. En tout, 2 millions d’euros qui permettront au territoire de se doter de nouveaux équipements en faveur de la préservation de l’environnement et des économies d’énergie. Parmi les actions retenues, l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments publics, le recours aux énergies renouvelables (géothermie, bois-énergie, méthanisation), l’éclairage public basse consommation mais aussi l’achat d’un parc de véhicules électriques pour les communes, la mise en place d’un corridor écologique sur une zone d’activité économique, la création d’un Fablab ainsi que d’un pôle environnement, la mise en œuvre un programme d’éducation à l’environnement… Le sénateur a souligné « l’impact majeur de cette initiative, parce que la réussite de la transition énergétique passe aussi par la réalisation d’actions concrètes dans les territoires. La signature de cette convention permet d’engager très rapidement le programme d’actions et par la même, de soutenir l’emploi local ».
L’assemblée générale de l’association des maires du Cantal s’est tenue à Saint-Flour, en présence du préfet. Le sénateur Bernard Delcros y a réaffirmé sa position prise dans l’hémicycle du sénat lors de l’examen de la proposition de loi visant à prolonger le délai de mise en œuvre des nouvelles intercommunalités : « souplesse pour les uns, liberté d’avancer pour les autres ». « Il ne peut y avoir de fusion réussie contre la volonté des élus. », a insisté le sénateur. Il a indiqué au préfet, en accord avec les interlocuteurs présents, que du temps était nécessaire pour permettre à certains élus de construire des fusions durables et porteuses d’avenir. C’est le cas notamment dans l’arrondissement de Mauriac, et pour la communauté de communes de Cère et Goul, où les élus sollicitent des délais supplémentaires. Bernard Delcros a aussi fait le point sur les avancées du groupe de travail sur la réforme de la DGF, qui analyse actuellement des simulations permettant de clarifier l’impact des réformes proposées sur les collectivités. Son investissement au sein de ce groupe restreint de 12 sénateurs, qui travaille avec le gouvernement, résulte d’une volonté forte, celle de faire entendre la voix et les besoins réels de territoires ruraux comme le Cantal.
L’expérience du sénateur Bernard Delcros dans le domaine du numérique sera mise à profit le 24 mai prochain lors d’une formation nationale sur les enjeux du numérique pour les collectivités, délivrée par l’Institut pour la Formation des Elus Territoriaux (IFET). Bernard Delcros a témoigné de son expérience d’élu dans le domaine du numérique, du télétravail et du coworking, témoignage qui servira de base lors de la formation, pour illustrer comment des outils numériques pertinents peuvent renforcer l’attractivité d’un territoire. « Le numérique est une chance à saisir pour les collectivités locales, pour fixer de jeunes entrepreneurs et attirer de nouveaux talents », rappelle le sénateur.
Intervention du sénateur Bernard Delcros à la journée nationale du souvenir des victimes de la déportation dont la cérémonie départementale se déroule chaque année à Murat en raison des événements qui s’y sont déroulés en juin 1944. « Dans un monde de grande instabilité, alors que le fanatisme frappe au cœur de notre République et des démocraties européennes, nous devons plus que jamais agir au quotidien pour tenir en éveil les consciences et éviter la fausse solution du repli sur soi. N’oublions pas que la construction européenne, portée par une poignée d’hommes visionnaires au lendemain de la seconde guerre mondiale, a permis à certains pays d’Europe qui s’étaient déchirés durant les siècles précédents, de vivre en paix et ce depuis 70 ans. Seule la poursuite de la construction européenne peut apporter une réponse à la hauteur des enjeux et des crises que traversent actuellement notre pays, l’Europe et le monde ».