Le vendredi 24 juin, le sénateur était à Reilhac à l’invitation du maire de la commune, Jean-Pierre Picard, pour inaugurer un restaurant scolaire et quatre logements sociaux. Le préfet Richard Vignon, plusieurs parlementaires du Cantal, ainsi que les élus et de nombreux habitants de la commune étaient présents à cette occasion. Le restaurant scolaire, ouvert en début d’année, s’intègre harmonieusement dans un bâtiment qui accueille aussi 4 logements sociaux qui pourront bénéficier à des familles et à des personnes à mobilité réduite. « Ce projet donne une cohésion d’ensemble aux services offerts par la commune, et constitue un véritable trait d’union entre l’école communale située en amont et la maison de retraite toute proche située en aval » a indiqué le sénateur. « C’est l’aboutissement d’une démarche partenariale initiée il y a trois ans et ancrée dans une vraie dynamique de développement . « Au-delà du partenariat efficace entre la commune et le bailleur social Logisens, cette réalisation souligne le travail des élus de Reilhac, qui ont su impulser une dynamique propre à cette commune située sur le bassin de vie d’Aurillac, avec pour résultat une démographie en hausse, et 82 élèves inscrits à l’école communale ».
Bernard Delcros est intervenu lors de la séance du Conseil départemental au cours de laquelle le préfet a présenté le rapport d’activité des services de l’Etat dans le département. Objectif du sénateur, attirer l’attention du représentant de l’Etat sur plusieurs dossiers importants pour le Cantal : la révision du contrat de plan État/Region, le Schéma Départemental d’Amélioration de l’Accessibilité des Services au Public qui devra aporter des garanties aux élus sur le maintien des services dans la durée, les programmes européens LEADER aujourd’hui bloqués dans les trois arrondissements, les nouveaux périmètres des intercommunalités. Concernant la RN122, le sénateur a indiqué que cette question devra être traitée dans le cadre de la réouverture du Contrat de Plan Etat-Région (CPER). « Le CPER doit renforcer son volet mobilité avec les crédits nécessaires pour réaliser une étude approfondie sur la RN122. Les contournements de Maurs, Polminhac et Vic sur Cère, devront être considérés comme une priorité » a indiqué le sénateur. « Cette révision du CPER doit aussi permettre d’affecter des crédits à l’amélioration des lignes de chemin de fer. En effet le document signé l’année dernière ne prévoit aucune enveloppe sur ce volet pour notre département alors que la pérennisation des lignes nécessite à court terme des investissements sur plusieurs tronçons ». Autre sujet d’attention, le financement des Schémas de Cohérence Territoriale, devenus obligatoires pour planifier et réaliser des projets d’aménagement. Financement qui n’est à ce jour toujours pas assuré pour les collectivités rurales. Bernard Delcros a indiqué qu’il interviendra prochainement au Sénat sur cette question.
Le sénateur Bernard Delcros s’est rendu à Riom-ès-Montagnes afin d’échanger avec des responsables d’organisations professionnelles agricoles sur le devenir du secteur. La crise de la filière du lait, les difficultés de la filière viande, la question des prairies sensibles et la lutte contre le campagnol terrestre, étaient à l’ordre du jour. Les échanges ont aussi porté sur la résolution votée par le Sénat le 8 juin dernier pour lever les sanctions contre la Russie, qui pénalisent le secteur agricole, et à laquelle Bernard Delcros était favorable. Enfin, les discussions ont abordé le projet de loi relatif à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique (dite loi Sapin 2), qui sera examiné au Sénat à partir du 4 juillet. « Plusieurs dispositions du texte impacteront la filière agricole et nous devons veiller à assurer une meilleure répartition de la valeur ajoutée au bénéfice des producteurs » estime le sénateur. « La loi Sapin 2 devra donc être encore améliorée au Sénat. Je déposerai pour ma part des amendements dans ce sens, avec pour objectif de faire prendre en compte dans les contrats entre producteurs, industriels et distributeurs, des indicateurs qui reflètent la diversité des coûts de production par bassins agricoles ». La rencontre s’est tenue dans l’exploitation agricole de Yves et Vincent Duval, qui valorisent une partie de leur production en lait cru avec mise en bouteille à la ferme. Elle a été suivie par une visite de l’exploitation.
Bernard Delcros a participé le 18 juin dernier à l’inauguration d’un bâtiment communal à Narnhac. La commune y a aménagé trois logements adaptés aux personnes âgées ou à mobilité réduite, afin de répondre spécifiquement à leurs besoins, avec des espaces fonctionnels, un ascenseur ou encore des salles de bain équipées. « Cette opération est une réussite car elle répond à trois enjeux prioritaires dans nos territoires, le maintien à domicile, la revitalisation des bourgs et la rénovation du bâti » a commenté le sénateur. « J’ai pu voir lors de ce déplacement, une nouvelle démonstration de la vitalité de nos petites communes rurales et de leur capacité à porter des projets utiles et structurants tant pour les habitants que les visiteurs. Félicitations au maire, Jean-Marie Mezange et à son équipe pour cette belle réalisation. Le déplacement a aussi été l’occasion de visiter le local de chasse aménagé dans l’ancienne école par la commune, en collaboration avec l’Association Communale de Chasse Agrée (ACCA) de Narnhac.
Bernard Delcros s’est rendu à Mauriac le 14 juin, dans le cadre d’une réunion préparatoire à l’élaboration du schéma départemental d’amélioration de l’accessibilité des services au public. De nombreux élus de l’arrondissement de Mauriac étaient présents à cette réunion territoriale, portée par les services de la préfecture et du département. « Prévu dans le cadre de la réforme territoriale, ce schéma identifiera les besoins liés aux services à la population, afin de proposer un programme d’actions sur six ans pour répondre aux besoins de nos territoires » a commenté le sénateur. La réunion de Mauriac, comme celles de chaque arrondissement, fait partie de la phase initiale de consultation des partenaires publics et privés. Elle s’accompagne en ce moment même d’une enquête publique auprès des cantaliens afin de mieux connaître leur perception des services et les améliorations à y apporter. Ces différents outils devront conduire le préfet, en lien avec le président du département et en concertation avec les collectivités, à arrêter un schéma définitif avant le 31 décembre 2017. « Ce schéma départemental ne devra pas se résumer à un simple document de constat et d’orientation. Il doit proposer une organisation des services à la population suffisante pour conserver et renforcer l’attractivité de nos territoires en matière de santé, d’éducation, de transport, ou encore de présence postale. Il devra aussi apporter des garanties de présence des services sur la durée pour donner de la visibilité aux élus et aux populations. Tel est l’enjeu du travail qui s’engage et de ce schéma que nous devons construire ensemble ».
Le sénateur Bernard Delcros s’est rendu à l’abattoir de Neussargues le 13 juin, accompagné de Ghyslaine Pradel, maire de Neussargues, de la directrice départementale de la DDCSPP, Véronique Lagneau et de son adjointe Odile Stephanini, ainsi que de Franck Panafieu et Gilles Chadelat, respectivement président et directeur de l’abattoir. « La filière agroalimentaire joue un rôle essentiel dans notre département et elle doit être confortée. A l’heure où la filière viande traverse une phase d’incertitudes, et où l’on défend l’ancrage territorial de l’alimentation, les abattoirs de proximité constituent un enjeu très important de mobilisation qui doit réunir aussi bien les acteurs de la filière que les collectivités locales » a précisé le sénateur. L’abattoir de Neussargues a déjà su diversifier son activité en créant un atelier de découpe en complément de l’outil d’abattage. « Je soutiendrai le projet porté actuellement par le conseil d’administration de l’abattoir qui comprend trois volets : la restructuration et la modernisation des locaux, la mise en place d’une nouvelle gouvernance et un programme de développement ambitieux. Notre mobilisation doit aussi se faire au niveau législatif, afin d’offrir un cadre propice à des structures qui jouent un rôle important dans le maillage économique de nos territoires. C’est dans cet état d’esprit que j’ai défendu en mars dernier un amendement en faveur des abattoirs de proximité, lors de l’examen d’une proposition de loi visant à favoriser l’ancrage territorial de l’alimentation ».
Bernard Delcros était en déplacement sur le terrain le samedi 11 juin dans le cadre de réunions de travail avec les élus municipaux de Laroquebrou et Vebret. A Laroquebrou, le sénateur a pu échanger sur de nombreux sujets propres à ce centre-bourg, comme l’appel à projets qui lui permettrait de bénéficier de fonds européens du FEADER pour aménager et mettre en valeur son cœur de bourg. La réunion a également permis d’aborder l’actualité législative, notamment les nouvelles dispositions de la loi « liberté de création, architecture, et patrimoine » votée par le sénat le 25 mai. La loi créée notamment des « sites patrimoniaux remarquables », dans lesquelles pourraient s’inscrire Laroquebrou, déjà labellisée « petite cité de caractère ». L’évolution de la DGF, le maintien de la dotation bourg-centre, les fusions de communautés et les nouvelles compétences qui leurs seront dévolues étaient également à l’ordre du jour.
Le sénateur a ensuite fait étape à Vebret, commune qui porte un projet global d’aménagement du bourg pour renforcer son attractivité et améliorer le cadre de vie des habitants. « Je soutiendrai ce beau projet qui vise à inscrire la commune dans l’avenir » a indiqué le sénateur. Le déplacement a aussi permis d’évoquer des questions essentielles telles que la ruralité de demain, les orientations à prendre pour garantir une représentation de proximité dans la nouvelle organisation territoriale qui se met en place, ou encore le maintien des services à la population. « Ces moments sont toujours pour moi l’occasion de faire un point d’étape sur le travail parlementaire, mais également de faire un focus sur les dossiers de fond portées par les élus locaux. Une fois de plus les échanges ont été directs et riches ».
Bernard Delcros était présent à la réunion du SYTEC, puis à celle du Bureau du pays de Saint-Flour Haute-Auvergne le 3 juin dernier. Ces réunions de travail ont été l’occasion d’aborder trois dossiers importants : l’appel à projets FISAC, la mise en route du SCOT, le programme Européen Leader. « Dans le cadre de mon action parlementaire, je veux tout mettre en œuvre pour faire avancer ces trois dossiers particulièrement importants pour l’avenir du territoire » a déclaré le sénateur, particulièrement investit sur ces sujets de terrain. « Concernant l’appel à projet FISAC, je suis intervenu auprès du ministre de l’économie Emmanuel Macron, pour soutenir ce projet en faveur du commerce et de l’artisanat, qui maillent notre territoire et portent de nombreux emplois ». Concernant le financement des SCOT, le sénateur a saisi le ministre de l’aménagement du territoire, Jean-Michel Baylet puis déposé une question au Gouvernement pour faire bénéficier les territoires ruraux d’un financement adapté à leur spécificité, à savoir des espaces très vastes avec une faible densité de population. « A l’heure des fusions des intercommunalités, cet outil d’orientation et de planification est très important car il permet de définir un projet d’aménagement conciliant développement économique, démographique, maintien des services et préservation des ressources naturelles et patrimoniales à l’échelle de l’arrondissement et ce pour les 10 années à venir ». Enfin, concernant le programme Européen Leader dont la convention a été signée fin 2015 et qui n’est toujours pas opérationnel alors que de nombreux projets publics et privés pourraient être engagés, Bernard Delcros a indiqué qu’il interviendrait au début du mois de juin auprès de l’organisme gestionnaire de ces fonds, pour tenter de débloquer la situation des 3 programmes Leader du Cantal afin que les projets locaux puissent enfin être déposés puis engagés.