La loi autorise les exploitants agricoles, membres d’un GAEC, à exercer une activité complémentaire à l’extérieur, dans la limite horaire de 536 heures annuelles. Depuis 2016, un décret a fait évoluer ce plafond horaire à 700 heures annuelles mais uniquement pour les agriculteurs de haute montagne. « Or les exploitants de moyenne montagne ont eux aussi souvent besoin d’exercer une activité complémentaire pour assurer un revenu familial suffisant », souligne le sénateur du Cantal qui vient de déposer une question écrite auprès de Stéphane Travert, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation pour demander une égalité de traitement entre agriculteurs, en permettant l’extention de cette dérogation à la moyenne montagne.